Peut on tout échanger?
La liberté du commerce, garante de la prospérité des hommes, conduit à pouvoir tout échanger. La nation de profit n'ayant pas de limite, elle peut justifier toute forme d'échange. Autrui m'apporte ce que je ne peux pas obtenir par moi-même. MAIS, on ne peut pas tout échanger dans la mesure où il n'existe plus aucune morale là où il n'y a plus respect de la personne humaine. Il est moralement inconcevable d'échanger sa personne contre de l'argent. Le profit doit se soumettre à des impératifs éthiques et moraux.
Au XXe siècle, Hayek proposera une explication supplémentaire : l'interaction des pensées de tous les acteurs de l'activité économique l'emporte en connaissances et en capacités d'invention sur n'importe quelle instance centrale. Le meilleur ordre possible est donc celui qui résulte de la régulation opérée par des millions d'individus qui prennent des décisions rationnelles en fonction de leur intérêt. Échanger c'est s'enrichir Puisque l'homme est un être de besoin et de désir, puisqu'il ne peut pas lui-même subvenir à l'ensemble de ses exigences, à la fois vitales, mais aussi affectives, intellectuelles, il tire de ses échanges avec autrui tout ce qui lui manque. Il échange des mots, des choses, des sentiments, des services, et ainsi ne cesse-t-il d'enrichir sa propre existence. Le profit comme but - Analyse marxiste Dans une économie capitaliste, la force de travail est une marchandise comme toutes les autres. Elle s'achète au prix du salaire, et sa valeur dépend de l'état du marché du travail. Plus il y a de chômeurs, plus la force de travail est dévaluée, suivant la loi de l'offre et de la demande. Mais, à la différence de toutes les autres marchandises, la force de travail est elle-même productrice de valeur. En une journée, un ouvrier produit plus que ce qui est nécessaire à sa propre survie. Cette portion de surtravail, ou de travail non rémunéré dont l'employeur