Peut on vivre sans rien faire ?

« Il faut manger pour vivre » certes nous l’avons beaucoup entendu cette petite phrase, puisque notre vie tourne autour de la nourriture. A croire qu’il suffirait de manger pour vivre.
Mais vivre ne serait –il donc qu’une question de survie ? Ce n’est pas si sûr : car si vivre consisterait seulement à se nourrir, elle favorisera surement la mort, par exemple si on ne sait pas gérer la quantité de notre alimentation et qu’on tombe dans l’obésité, l’agonie ou la maladie. Nous sommes donc face a une contradiction : d’une part il semble que « vivre » soit une question de se nourrir, car sans cela nous sommes destinés à notre mort avant même de naitre ; d’autre part « vivre » dépend surtout de nous, parce que la plupart des choses qui nous font « vivre » dépendent de nous : notre richesse, notre travail, nos loisirs, nos activités, notre religion, nos pensées…
Pour éclaircir ce problème, nous montrerons d’abord en quoi consiste de vivre. Puis nous montrerons qu’il y a une exception de vivre sans rien faire.
Selon Pascal, "Tous les hommes recherchent d’être heureux. Cela est sans exception, quelques différents moyens qu’ils y emploient…c’est le motif de toutes les actions de tous les hommes. Jusqu’à ce qui vont se pendre" Dans ce cas, pour lui vivre serait de rechercher du bonheur par n’importe quelle manière où bien notre destiné serait la mort. Mais qu’est ce vraiment le bonheur ?
Nous pouvons répondre que le bonheur serait la satisfaction totale. Dans l’antiquité, le but de l’action humaine est la recherche du bonheur, c’est ce qu’on appellera l’eudémonisme (eudaimôn). Donc à chaque activité de l’homme quelle qu’elle soit, il chercherait à être heureux. On se demandera alors quelles sont ses « activités ».
L’homme cherchera du bonheur dans le travail, en faisant quelque chose l’homme se fait de lui-même, comme a dit Karl Marx « c’est le travail qui