Nous allons tout d'abord montrer que l'homme peut s'évader de soi-même au sens où l'homme a choisie l'évasion comme mode de vie. Ce qui pourrait être constitutif de notre existence est nous sommes malheureux. L'homme éprouverait donc le besoin de se divertir. Dans son premier sens, en latin,le divertissement est une pratique d'esquive du genre humain, typique de son existence. Les animaux, ou tout autre être vivant n'ont pas cette conscience et cette capacité a se projeter dans le futur ou le passé, par l’imagination ou la mémoire. "C'est la peur de la solitude et de se retrouver seul avec soi-même qui amène l'homme à aller vers autrui". Schopenhauer explique ainsi que toutes les activités humaines telle que le sport, la musique ou encore le cinéma sont des échappatoires qui permettent a l'homme de ne pas se confronter a lui même, en restant seul. Il poursuit en ajoutant "Il vaut mieux se retrouver avec l'autre, peu importe qui... pour nous distraire et nous empêcher d’être face a nous même". S'échapper ne serait finalement pas se retrouver nous même au plus profond de soi, en faisant abstraction du monde qui entour. "Je pense vraiment que le seul moyen efficace de s'évader est de s'enfoncer au plus profond de son être, croyez moi, ainsi on peut tout fuir et soi-même en premier" Louis Scutenaire ne voit comme seule solution a l'évasion, un retour sur soi, en pratiquant des techniques de méditation ou comme dans certaines religions ou croyances. Par exemple les derviches tourneurs qui dans leurs pratiques tournent sur eux même pendant plusieurs minutes pour se recentrer et se retrouver avec eux même.

Après avoir vu que l'on peut s'évader de soi-même au sens ou l'homme à choisi l'évasion comme mode de vie. Nous maintenant montrer que l'on ne peut pas s'évader de soi-même au sens ou l'homme en est incapable. L'évasion au sens propre du terme, sortir de, partir, est impossible pour l'homme. Lorsque l'on dort notre activité cérébrale consciente et réfléchie dort avec