Peut-on échapper à son orgine sociale ?
L’une des premières réponses nous vient des mathématiques, qui nous démontrent que l’identité « remarquable » est un principe fondamental de la logique traditionnelle, selon lequel toute chose est égale à elle-même. Est-elle pour autant identique ? C’est là une première approche de l’identité. Selon Aristote, il existe plusieurs critères de l’identité. La distinction entre une identité par accident (celle de la naissance par exemple puisque l’on ne choisit pas ses parents), l’identité par coïncidence (l’identité culturelle de chacun d’entre nous), et une autre qui l’est de plein droit, n’est pas satisfaisante pour le philosophe. David Hume, un philosophe anglais du siècle des Lumières, est persuadé que l’identité est une « fiction ». L’identité se rapporte en effet à l’existence dans le temps et à la variation de celui-ci, et elle présuppose l’unicité qualitative : le même s’oppose au différent. Il en a donc déterminé qu’en observant un objet à l’instant T, il n’était pas le même qu’à l’instant T-1. L’action du temps change l’objet. Il en est de même avec une personne qui subit le vieillissement, sauf qu’un objet peut être remplacé par un autre, tandis qu’un être reste indissociable de sa naissance à sa mort. Ces deux points de vue sont très différents.
L’identité personnelle concerne le « sentiment d’identité », c’est-à-dire le fait que l’individu se perçoit le même, reste le même dans le temps, même s’il évolue avec l’âge. Notre identité est ce qui nous rend semblable à nous-mêmes mais différent des autres. C’est ce qui nous défini, ce par quoi nous nous sentons reconnus comme tel par autrui.
L'origine sociale d'un individu ou d'un groupe d'individus est un concept sociologique désignant le positionnement de ces derniers au regard de la stratification sociale à leur naissance ou lorsqu'ils apparaissent. On considère généralement que ce positionnement est un déterminant important de l'évolution future des individus ou groupes considérés car