Peut-on être indifférent à la vérité?
La vérité du latin « Veritas », vient de « versus » et désigne le vrai. En général, on donne à la vérité une définition « nominale », telle que le vrai serait ce qui n’est pas faux et le faux ce qui n’est pas vrai. Or la vérité suit un plan plus complexe que cela, dans lequel il doit y avoir une cohérence entre la méthode et le réel. Définit comme l’adéquation du réel et du discours, la vérité concerne un jugement sur la qualité d’une proposition en accord avec son objet.
Mais le jugement porté peut être vrai ou faux. C’est pourquoi « la philosophie, parce qu’elle recherche la vérité, pose le problème de ses conditions d’accès et des critères du jugement vrai ».
Du fait de cette complexe machination permettant de tendre au vrai ; serait-il raisonnable de se désintéresser de la vérité ? ou alors, la recherche de la vérité aurait-elle un sens ? Ne pourrait-on pas s’en défaire ?
Si l’indifférence à la vérité existe, ne devrait-on pas parfois s’y rattacher afin de mieux comprendre certaines réalités ?
Toute vérité n’est pas forcément bonne à dévoiler. En effet, la vérité peut être vue comme un outil pouvant mener à la destruction. L’exemple du physicien et astronome, Galilée, prouve que la vérité quelquefois tend à être masquée. Le savant fut arrêté et jugé par le tribunal de l’inquisition et forcé de se soumettre à l’idée préconçue du géocentrisme qui stipule que la terre est le centre de tout. Galilée frôla la mort en affirmant, l’héliocentrisme, l’idée de Copernic : La terre tourne autour du soleil. Or aujourd’hui cette idée se trouve être véritable. Mais l’exemple de Galilée n’est pas unique. Platon, dans le mythe de la caverne décrit à peu près le même scénario, en se basant sur le rôle du philosophe. Dans le mythe de la caverne, Platon cite le comportement du philosophe qui fait tout pour permettre à ses contemporains de tendre vers la vérité. Malgré cela il se retrouve sacrifié car il a montré la vérité