Dissertation sur Phèdre

Phèdre est bloquée dans son état.
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Le silence est responsable de l’état de Phèdre.
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Les aveux vont débloquer cet état.
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Phèdre est bloquée dans un état entre la mort et la vie.
La première phrase que dit Phèdre est : « N’allons point plus en avant, demeurons, chère Oenone. » page 38, ligne 153.
Phèdre est s’est décidée à ne plus continuer à vivre : « n’allons point plus en avant ». Elle ne veut plus souffrir en pensant à Hippolyte. Elle n’a plus la force de vivre avec un tel fardeau, elle se laisse donc en quelque sorte mourir. Elle dit juste après, « demeurons » dans le sens de s’arrêter, ce qui accentue sa volonté de mourir. Dans ce cas, on peut dire qu’elle est bloquée dans un état intermédiaire entre la vie et la mort car si elle voulait vraiment mourir elle aurait pu se suicider,
Les aveux vont débloquer l’état de Phèdre.
Après avoir avoué sa flamme à Hippolyte, Phèdre discute avec Oenone. Elle se rend compte qu’elle a trop parlé.
Aux lignes 766 à 769 : « J’ai déclaré ma honte aux yeux de mon vainqueur, et l’espoir malgré moi s’est glissé dans mon cœur. Toi-même, rappelant ma force défaillante. » Phèdre parle de ses aveux en utilisant le mot « honte ». Elle se rend bien compte que ces aveux sont mal pris par Hippolyte, et vont avoir une conséquence sur sa vie. Mais Phèdre, en avouant ses désires, a eu « un espoir », ce qui lui a rendu son envie de vivre. Elle nous le dit elle-même : « rappelant ma force défaillante », cet espoir lui a donc redonné envie de vivre car elle voyait une possibilité de vivre auprès d’Hippolyte. Phèdre nous le répète deux lignes plus loin