Phèdre

2841 mots 12 pages
Partie 1 - v. 1-9 : Le départ du héros est de mauvais augure avec cette antithèse entre " ses superbes coursiers autrefois pleins d’une ardeur si noble " et " maintenant l’œil morne " qui ont la " triste pensée " de leur cavalier. De même son coté " pensif " se répercute sur ses gardes qui eux aussi sont " affligés ". Partie 2 - v. 10-15 : Après cette calme introduction à l’imparfait duratif, voici le sens auditif sollicité (en un chiasme étalé sur 4 vers : " effroyable cri – voix formidable / cri redoutable " = AB-BA/BA ; cela insiste sur l’effroi engendré ; les épithètes sont d’ailleurs hyperboliques), cette fois avec l’usage de deux temps : passé composé d’accélération alternant avec présent narratif : " a troublé, répond, s’est glacé, s’est hérissé "). L’action soudaine vient de se déclencher, qui a des répercussions aussi bien dans les " cœurs " humains que sur la crinière et donc l’épiderme des chevaux : ce qui est " sorti des flots " vient d’effrayer la troupe qui elle aussi était " sortie " de Trézène (répétition insistante). Partie 3 - v. 16-27 : Le sens auditif a préparé la vision " d’horreur " qui a lieu maintenant. Cette apparition monstrueuse introduite par l’adverbe " Cependant " (qui oppose la vue à l’ouïe) constitue le moment crucial du récit dans la mesure où l’ennemi du héros est décrit dans toute sa puissance, notamment avec des termes hyperboliques de géographie : tandis que la mer est animalisée avec son " dos de plaine liquide ", le " monstre furieux " (alias le Triton de Poséidon) surgit comme une " montagne humide ". Dans la mesure où la mer " vomit " cet " Indomptable taureau, dragon impétueux ", elle apparaît elle-même comme un animal qui crache, qui enfante " ce monstre sauvage ", lequel est donc bien un envoyé de Neptune en guise de punition. Du fait que " Sa croupe se recourbe en replis tortueux ", il a aussi l’apparence d’un énorme serpent, d’autant plus surnaturel qu’il " est couvert d'écailles jaunissantes " et que " Son front

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