Philanthropisme
Bill Gates, Warren Buffet. A eux deux, ils ont mis à disposition de la fondation Melinda Gates, près de 60 milliards de dollars. Une somme rondelette. A l’instar de ces deux hommes d’affaires, d’autres personnalités mettent leur fortune et leurs carnets d’adresses au service des autres.
Surnommé «philanthrocapitalisme», ce mouvement a fait des émules. Parmi les plus en vogues : Bono, Angelina Joli et Brad Pitt. Pourquoi agissent-ils ainsi ? Quelles sont leurs motivations ? Aux Etats-Unis, ce mouvement s’expliquerait en partie par des raisons culturelles : l’exaltation du selfmade man à l’américaine. De riches entrepreneurs qui ont bâti leur puissance tout seul et qui considère l’héritage comme un frein à la création de nouvelles richesses.
Un milliardaire américain sur dix s'est publiquement engagé à verser la moitié de sa fortune à la charité. De quoi mettre la pression sur ceux qui sont encore réticents à répondre à l'appel de générosité lancé par Bill Gates et Warren Buffett.
L'investisseur Warren Buffet est le troisième homme le plus riche du monde
115 milliards de dollars. Voilà ce que vaut la promesse de dons des 40 milliardaires américains qui ont répondu à l'appel de Bill Gates et Warren Buffett. Et ce n'est que le début. Les Etats-Unis comptent 400 milliardaires et les deux philanthropes comptent bien les solliciter. L'objectif est d'atteindre 600 milliards de dollars.
La "révolution du philanthrocapitalisme" a commencé en 2006 quand Gates et Buffett, qui disposent de respectivement à 53 et 47 milliards de dollars, se sont publiquement engagés à léguer 95% de leur richesse à de bonnes œuvres.
Le "peer pressure", une arme redoutable
Les philanthropes décident de passer à la vitesse supérieure avec l'initiative "Giving Pledge". L'idée est simple : ils demandent directement à leurs pairs de les imiter et de s'engager à verser au moins la moitié de leur fortune à une œuvre caritative, de leur vivant ou après leur mort.
Le "peer