Philo conscience
• faut-il : "Faut-il ?" est une question qui peut se poser à deux niveaux et donner lieu à un plan en deux parties : 1) la nécessité physique/matérielle/naturelle/économique/sociale, c'est-à-dire la contrainte des choses. 2) l'obligation morale, le devoir, c'est-à-dire l'impératif de la raison pratique.
• méfier : Ne pas se fier. Ne pas accorder sa confiance.
• conscience : La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Problématique :
Comment définir la conscience dans un premier temps? Elle semble bien être cette faculté en l'homme qui lui permet de faire retour sur lui-même, d'être capable en somme de réflexivité. Qu'est-ce que cela signifie? Lorsque nous pensons à quelque chose, notre pensée est entièrement dirigée vers l'extérieur si l'on peut dire, elle se porte vers l'objet auquel je pense. Ainsi, si je pense à un arbre, cet arbre est pour ainsi dire l'objet de ma pensée. Cependant, la conscience ne peut se réduire à la pensée, ou du moins elle n'est pas une simple pensée qui porte sur un objet. En effet, dans la conscience, l'objet de la pensée, c'est précisément la pensée. En d'autres termes, la conscience c'est tout simplement penser que l'on pense, c'est faire retour sur soi et sur ce dont on est en train de penser. En somme, dans la conscience je deviens spectateur des propres opérations de mon esprit: je ne sens plus mais je me vois entrain de sentir, je ne pense plus mais je me vois entrain de sentir... Notons, que lorsque nous disons « je vois » nous ne