Selon ce que dit Marx, l’aliénation découle de deux des trois composantes des rapports sociaux de production capitaliste. D’abord, il y a la division entre le travail. C’est cette division entre le travail manuel et intellectuel qui mène les ouvriers à une perte de contrôle de leurs moyens. Depuis l’industrialisation des machines dans le milieu du travail, les ouvriers sont devenus comme des êtres mécaniques qui font fonctionner ces mêmes machines. Il n’est plus nécessaire pour l’ouvrier de penser à son travail. Ils font les mêmes tâches à la journée longue, exécutant un geste limité et défini plusieurs fois, et ne peuvent pas dire qu’ils ressentent une fierté à ce qu’ils produisent à la fin de la journée. Ils n’ont aucun lien avec les objets qu’ils fabriquent, car ils ne leur appartiennent pas, mais ils y ont mis tous leurs efforts à les produire. L’ouvrier mortifie son corps et ruine son esprit. Il n’utilise pas toutes ses capacités. L’ouvrier devient un être divisé et emprisonné appartenant ainsi au patron. Par la suite, il y a la répartition de la richesse produite. Le capitaliste détient les ressources naturelles et les outils nécessaires à la production alors que l’ouvrier n’a qu’en sa possession la force de travail. Le capitaliste exploite l’ouvrier, car il lui donne un salaire moins élevé que la valeur des produits qu’il a fabriqué au cours de la journée. Le capitaliste donne trop d’heures de travail aux ouvriers et le temps supplémentaire que ces derniers réalisent est non-payé. Le profit se fait sur le dos des travailleurs. C’est d’ailleurs ce qu’on appelle la plus-value. Tout l’argent qui provient de la plus-value va directement dans les poches du patron. Donc, en d’autres mots, on peut conclure que les ouvriers se font voler par leur patron. De plus, le travailleur effectue un travail forcé où il ne peut exercer une libre activité physique et