Dans "Le Hasard et la nécessité", Jacques Monod écrit : « L'Homme sait enfin qu'il est seul dans l'immensité indifférente de l'univers d'où il a émergé par hasard ». Monod répond ainsi à l'interrogation que des Hommes se posent depuis des siècles : d'où vient la vie ? En effet l’homme tente d’explique l’apparition de la vie mais aussi le commencement du monde, de l’univers. Mais la question sur l'origine de la vie est une question métaphysique dont l’homme tente d'expliquer plus ou moins rationnellement l'origine et le fondement du vivant. Parmi ces réponses hypothétiques, certains philosophes et scientifiques, comme Monod, pensent que la vie ne résulte que du hasard. Cette hypothèse ne fait cependant pas l'unanimité et sa principale antithèse est l'existence éventuelle de Dieu, d’une cause universelle. Il peut sembler que ces deux hypothèses sont incompatibles : si le hasard explique la vie alors la vie ne pourrait être la conséquence d’une cause universelle, de même si Dieu existe et a créé la vie, alors le hasard ne pourrait être la cause de l'apparition du vivant. On peut penser que la vie est uniquement le fruit soit du hasard soit de la volonté divine.
On peut donc se demander si le passage de la matière à l’esprit, à savoir l’apparition de la vie, dans l’évolution peut s’interpréter à partir de la seule notion de hasard ? Si la vie est le fruit du hasard ? La vie n’est-elle du que au hasard ?
On peut consacrer notre thèse sur le fait que la vie résulte de l'existence d'une cause universelle, et notre antithèse par rapport au fait que le hasard semble être l'explication de l'apparition du vivant la plus rationnelle possible. Néanmoins elle montre qu'il faut certaines conditions sur le sens que revêtent les mots « hasard » et « vie » pour pouvoir dire que la vie résulte du hasard.
La vie a été créée, c’est-à-dire qu’un être connue ou non s’est attelé à la tache de donner une forme à la matière dont il dispose afin de former la vie. Ceci revient dont