Philo

764 mots 4 pages
Faut-il craindre le regard d'autrui ?

Commencez par vous demander pourquoi on vous pose la question de manière à déterminer le problème du sujet. On craint généralement ce qui est mauvais pour nous ou ce qui pourrait nous mettre en danger. Faire du regard d’autrui l’objet d’une crainte, c’est ainsi souligner que par le regard qu’autrui porte sur moi, il serait celui qui me juge. En effet, nous pouvons redouter qu'autrui puisse nous voir agir de telle ou telle manière et porte alors un jugement définitif sur nous. C’est pourquoi lorsqu’on sait qu’on va mal agir on peut avoir tendance à le faire en cachette, non seulement pour ne pas être pris, mais aussi parce qu’on souhaite que les autres conservent une bonne image de nous. On saisit donc, dans un premier temps les raisons qui peuvent conduire à craindre le regard d’autrui. Vous pouvez ici penser aux analyses de Sartre sur la honte ou encore à cette fameuse phrase de Sartre prononcée par Garcin à la fin du Huis clos : « l'enfer, c'est les autres ». Vous pouvez également vous reporter au texte de la Genèse qui montre ce moment où Adam et Eve ont honte parce qu’ils découvrent qu’ils sont nus. Mais inversement, le regard d’autrui est ce qui peut aussi nous valoriser. Vous pouvez ici penser à l’importance de ce regard, pensez à l’exemple du regard porté par les parents sur les enfants. C’est aussi dans le regard de l’autre que je me reconnais et ce regard porté sur moi peut être synonyme de fierté. Dès lors, d’un côté il faudrait craindre ce regard qui nous fige, qui tend à porter atteinte à notre liberté, mais d’un autre côté, ce regard pourrait aussi être ce qui nous permet de nous construire. On comprend alors le problème posé par le sujet puisqu’il est aussi bien possible de répondre négativement que positivement. Il vous faut alors désormais reprendre les divers arguments afin de voir ce qui permet d’affirmer qu’il faut craindre le regard d’autrui et ce qui permet d’affirmer qu’il ne faut pas le craindre. Vous

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