Philo

710 mots 3 pages
Ce texte assez long et dense, regroupe une des thèses centrale de la pensée de Nietzsche à savoir la critique de la valeur de la vérité et de nos croyances métaphysiques. Il part ainsi d’un constat simple : nous croyons en la science c’est-à-dire que nous lui accordons une valeur. En effet, lorsque nous donnons un caractère scientifique à un discours ou à un exposé, cela contribue à leur attribuer immédiatement une valeur. Nous opposons apparemment la science et les convictions en considérant que la science a un fondement que les convictions n’ont pas. Or, Nietzsche va montrer ici que la science se fonde aussi sur une croyance, que là où nous opposons traditionnellement la science et la croyance nous refusons de voir que la science a aussi pour fondement une croyance. Quelle croyance ? la croyance en la valeur de la vérité. Nous accordons spontanément une valeur à la vérité, il suffit de voir comment nous rejetons l’erreur et le mensonge. Or, tout l’effort de Nietzsche va consister à montrer que cette valeur accorder à la vérité a un fond moral. Finalement, la croyance en la science renvoie à un problème moral, celui de la valeur de la vérité, de la valeur d’idéaux métaphysiques que Nietzsche va finalement critiquer. Dans cet extrait le raisonnement est donc le suivant : Nous opposons la science aux convictions et aux croyances, pourtant, la science se fonde elle-même sur une croyance, la croyance en la valeur de la vérité. Affirmer ainsi une valeur de la vérité c’est rejeter l’erreur et le mensonge. D’où cette idée selon laquelle la vérité a plus de valeur que la vie. Ici, vous pouvez penser à la figure du Christ ou encore à celle de Socrate. Dans le Criton, ce dernier accepte de mourir au nom de la justice et du respect des lois. En d’autres termes, il y a des valeurs plus importantes que la vie et ces valeurs sont éternelles alors que la vie ne l’est pas. Dès lors, nous volons la vérité et ne voulons pas l’erreur ni le mensonge. Mais il s’agit de remarquer que

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