Philo
Ce texte s’organise en trois moments ; dans un premier moment. des lignes I à 3, il nous est dit que le bonheur est dans le désir plus que dans la possession de ce qui est désiré. Dans un second moment, des lignes 3 à 12 Rousseau démontre que l’homme est fait pour désirer; sa capacité à désirer, en effet, lui rend comme présent l’objet de son désir tandis que la possession donc qu’il désire détruit la beauté qu’avait produite l’imagination. Enfin, dans un dernier moment, des lignes 13 à 17, l’auteur procède à une généralisation et conclut que vivre, pour l’homme, ce n’est pas jouir de tout niais c’est essentiellement éprouver du désir, c’est à dire éprouver l’absence de ce dont on voudrait jouir.
Nous nous proposons de faire une explication linéaire et détaillée de ce texte. Suivra une réflexion personnelle à propos de cette caractéristique humaine décrite par Rousseau ; caractéristique qui amène l’homme à anticiper, à imaginer, à rendre comme présent ce qui pourtant est absent et qui est peut-être à l’origine de sa créativité tant artistique que technologique: l’homme est-il cet animal très particulier qui se distingue des autres animaux par sa capacité à changer son