Suis-je l’esclave de mes désirs ?

Dans un premier temps il faut étudier les termes qui composent la question posée,c’est à dire de savoir si l’homme est esclave de ses désirs. Commençons avec « suis-je » qui représente
« l’esclave » qui représente donc la soumission à quelqu’un ou quelque chose, le fait de subir une domination. Et « désirs » représente l’envie, le fait de vouloir quelque chose.

Satisfaire ses désirs,c’est aussi et surtout ne pas tenter de les fuirs, par exemple en refoulant leur existence. Ainsi,celui qui satisfait ses désirs refuse donc de lutter contre eux et se laisse donc porter par leur force. En suivant cette idée,on peut donc penser que l’homme semble être esclave de ses désirs puisqu’il se soumet à eux en faisant tout pour les asouvrir. Desirer c’est donc manquer d’un objet précis et si ce désir n’est pas satisfait,le manque ne disparaît pas pour autant. Mais la satisfaction du désir ne supprime pas forcément le manque. Au contraire, il le rend plus important. On définit souvent le désir par rapport au besoin (manger,dormir,respirer..). Etre « dans le besoin » c’est donc faire l’expèrience d’un manque. Même si désir et besoin se définissent l’un par rapport à l’autre ils ne sont tout de même pas du même ordre : On nomme le désir lorsqu’on veut un objet précis et la satisfaction ne le fait pas nécessairement disparaître ou en fait apparaître de nouveaux. De plus, la satisfaction n’est souvent pas à la hauteur de ce que l’homme attend. Le désir s’empare de l’homme et domine un peu son existence.

L’homme ne connaîtrait-il qu’un rapport de maître à esclave ? Ou au contraire, est-il possible de trouver une autre particularité du désir, qui serait capable d’épanouir l’homme ?

I La maîtrise de nos désirs connaît des limites.

La raison n’est pas toujours dominante : Parfois la raison n’est pas assez puissante et l’homme manque donc de domination sur lui même. Il est soumis à la passion et à l’amour. (Descartes fait la différence