PHILO
MÉFIER : Ne pas accorder sa confiance. exprime un sentiment de crainte où quelque chose considéré comme dangereux, pénible ou regrettable.
DÉSIRS : Le désir est une tendance qui possède un enracinement dans notre être et qui est donc permanente même si elle varie dans le temps. Son intensité augmente jusqu'à ce qu'elle soit satisfaite. Le désir né d'un manque, plus son intensité augmente plus sa frustration dure. Puis il disparaît au moment de la jouissance et il se réactive par la suite. Le désir est une force qui impulse notre activité en nous faisant déployer de l'énergie en vu d'atteindre ce qui nous manque. Le désir s'impose à nous comme une force qui nous échappe complètement
On associe généralement le désir au plaisir. Désirer, c'est exister intensément, en conformité avec notre nature profonde, puisque nous sommes essentiellement des êtres de désir. Cependant, les sagesses antiques nous invitent à nous méfier de nos désirs : ils seraient source d'excès et de souffrance, et la seule attitude morale légitime serait d'essayer de les maîtriser, voire de les supprimer. Cependant, nous pouvons nous demander si les désirs méritent réellement notre méfiance. Puisqu'il s'agit de nos propres désirs, n'y aurait-il pas contradiction à les craindre, dans la mesure où cela reviendrait à se craindre soi-même ? Faut-il vraiment avoir peur de ses désirs ? Dans un premier temps, nous verrons les points positifs liés aux désirs humains avant de nous intéresser à la facette plus «noire», les défauts, qu'ils entraînent.
Les désirs engendrent une énergie positive, un principe d'action. Si je n'éprouve plus de désir je suis voué à l'inaction. La passion du supporter est ce qui traduit son enthousiasme et sa ferveur dans les actes; son attachement pour son équipe est encore du domaine de la raison; lorsqu'il veut le manifester, l'exprimer, il fait preuve de passion. C'est son désir excessif. C'est exactement ce que dit Hume