La technique n'est elle pour l'homme qu'un moyen ?

La technique est classiquement définie par la philosophie comme l’art des médiations et donc en ce sens un moyen de moyens. En effet, elle est cette médiation qui met en oeuvre avec une économie de moyens l’ensemble des moyens nécessaires à la réalisation de toutes nos fins.
Pourtant, la question qui nous est posée à savoir « La technique n’est-elle pour l’homme qu’un moyen ? » semble envisager la possibilité que la technique soit autre chose qu’un moyen ? Si elle n’est pas un moyen, c’est peut-être parce qu’elle est une fin pour l’homme ?

En quel sens, la technique est-elle un moyen, tout d'abord la technique peut avoir pour finalité de nuire à l’homme,prenons l'exemple des armes ,la technique demeure un moyen tant qu’elle sert les intentions guerrières des hommes mais si l’homme perd la maîtrise de son instrument, l’outil ne cesse pas pour autant d’être outil.
C'est l'une des questions essentielles posées par la technique. Est-ce la mauvaise utilisation de la technique qui est en cause lorsqu'elle sert à écraser l'homme? OU l'essence de la technique est-elle d'atteindre son but sans se soucier des moyens?

Cf le problème moral de la responsabilité de l'usage qui est fait des découvertes de la science et du choix des produits techniques. Cet usage peut être réputé bon et positif lorsque la technique concourt à améliorer le sort des hommes, leur confort, leur espérance de vie, voire à sauver des vies humaines (cf la recherche biologique ou les progrès de médecine et de la chirurgie). Mais la technique qui procède de la même recherche nucléaire peut aussi bien contribuer à la fabrication de bombes qu'à la guérison du cancer ou à la construction de centrales éléctriques.

La science est responsable des progrès de la technique mais pas des effets techniques choisis par les hommes.

Les progrès de la technique et de l'usage que les responsables politiques en font répondent à deux