Philo
· la raison ne se réduit pas au rationnel, l'excès de raison peut être déraisonnable ( il convenait de distinguer les 2 sens de raison : rationnel/raisonnable)
· l'irrationnel ne se réduit pas à ce qui est contraire à la raison, il peut aussi être ce qui est au-delà de la raison, étranger à la raison ( « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » selon Pascal).
Le sujet invitait donc à s'interroger sur les fondements de la croyance ( le « toute » invitait à se demander si justement on ne peut pas distinguer des croyances rationnelles et des croyances irrationnelles) et sur ce qui est contraire ou non à la raison, sur la distinction entre raisonnable et rationnel
Plan Possible
I. si l’usage de la raison exige un rejet de la croyance, c'est que toute croyance semble contraire à la raison :
- toute démarche qui se veut objective et rigoureuse exige que l’on fasse une critique des opinions reçues, des préjugés, des croyances ordinaires qui constituent les premiers « obstacles épistémologiques » (Bachelard) et qui ne sont fondés que sur le ouï-dire, les désirs, l'expérience première, la force de l'adhésion commune, donc non fondés en raison. On pouvait ici faire référence à l'allégorie de la caverne et aux analyse freudiennes et marxistes de l'illusion religieuse.
- c’est en rompant avec les explications religieuses ou les mythes, bref les approches de la foi, de la croyance religieuse que la pensée scientifique ou philosophique est née ( la loi des 3 états de A. Comte)
- le souci de la vérité, exigence de la raison, s'oppose à l'adhésion de la croyance : « Penser n’est pas croire » Alain ; la raison invite à la distance critique, au doute..
Transition : la croyance semble donc contraire à la raison aussi bien dans ses fondements que dans l'adhésion qu'elle implique, mais toute croyance est-elle pour