Philo

3723 mots 15 pages
L'eudémonisme antique

Les philosophes de l'Antiquité ont très tôt considéré que le bonheur est la fin ultime de la philosophie ; la recherche de la vérité et de la sagesse est surtout un moyen pour approcher le bonheur. Cette conception, qui fait du bonheur le souverain bien, s'appelle l'eudémonisme.
Bonheur de la vie contemplative

Aristote : le bonheur est le souverain bien. Il consiste, pour chaque être, à remplir la fonction naturelle qui lui est propre. Cet accomplissement s'accompagne de plaisir, car le plaisir naît de la perfection de l'activité, « perfection qui s'ajoute par surcroît comme à la fleur de l'âge s'ajoute la beauté. » La question qui se pose alors pour Aristote est de savoir quelle est la fonction propre à l'homme, la finalité qui lui procurera le bonheur. Cette fonction est selon lui la raison, l'activité de l'intellect. Mais chacun peut trouver du plaisir dans certaines activités particulières où sa nature se réalise pleinement :

« Ceux qui trouvent du plaisir à s'exercer à la géométrie deviennent meilleurs géomètres... et il en va de même de ceux qui aiment la musique, l'architecture et les autres arts : ceux là progressent dans l'ouvrage qui leur est propre qui éprouvent du plaisir à l'exercer. » (Ethique à Nicomaque).

Le bonheur est donc l'expression d'une excellence, i.e. d'une vertu. Néanmoins le bonheur suprême reste celui qui accompagne l'activité de la raison, ce qui en fait un idéal quasi-surhumain :

« ce n'est pas en tant qu'homme qu'on vivra de cette façon, mais en tant que quelque élément divin est présent en nous » (Ethique à Nicomaque, X,7).

Sérénité de l'âme et du corps

L'épicurisme : Épicure place le bonheur dans les plaisirs simples et la fuite des souffrances :« le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse. » Comme les actions humaines amènent souvent des plaisirs et des souffrances, la philosophie d'Épicure le conduit à une casuistique des plaisirs et à un comportement qui

en relation

  • Philo
    776 mots | 4 pages
  • Philo
    412 mots | 2 pages
  • Philo
    420 mots | 2 pages
  • Philo
    2493 mots | 10 pages
  • Philo
    461 mots | 2 pages
  • Philo
    63094 mots | 253 pages
  • Philo
    807 mots | 4 pages
  • Philo
    835 mots | 4 pages
  • Philo
    674 mots | 3 pages
  • Philo
    313 mots | 2 pages
  • Philo
    330 mots | 2 pages
  • Philo
    268 mots | 2 pages
  • Philo
    678 mots | 3 pages
  • Philo
    1498 mots | 6 pages
  • Philo
    1484 mots | 6 pages