Philo

1400 mots 6 pages
N’importe quel faits divers tragique peut servir de support à notre interrogation au sujet du caractère équivoque de la conscience basée sur les deux critères : intention et résultat.
Le problème concerne l’attribution de la responsabilité. Mais de quelle responsabilité parle-t-on morale ou juridique ? Est-ce que l’inconscient en nous pourrait offrir une excuse à nos actions ? Dans ce cas peut-on souhaiter devenir ignorant de toutes choses, totalement inconscient afin de se décharger de toute responsabilité, ou bien doit-on étendre une responsabilité pleine et entière à chacune de nos actions ?
Toute responsabilité ne nécessite-t-elle pas une prise de conscience ? N’est-elle pas à relier à la notion de moralité ?
Se décharger de ses actions n’est-ce pas par mauvaise fois, et dans ce cas ne devrait-on pas étendre une responsabilité totale à chacun de nos actes ?

La conscience est par définition la connaissance que le sujet a de son existence et de ses actes par une réflexion et une analyse sur lui-même. Omniprésente elle est avant, pendant et après chacune de nos actions et de nos choix au travers de la mémoire. Pour Descartes, il y a identification de la conscience et du sujet : je ne suis rien d’autre que de la pensée et ainsi tout ce qui n’a pas été voulu par moi n’a pas été voulu. Toutes mes volontés sont nécessairement conscientes puisque la conscience est le fondement même de notre être et que la volonté est conscience de choix. Or le choix est conscience de l’action donc il n’y a de choix volontaire que s’il y a conscience de la conscience, c’est à dire un retour de la conscience sur elle-même. Mais la conscience est-elle réellement transparente à elle-même ?
Pour Descartes, je ne suis responsable que ce que j’avais l’intention de faire, nous ne sommes pas responsables de nos passions ; elles sont naturelles et nous sommes condamnés à les subir.
La législation aussi reconnaît comme circonstance atténuante en matière de responsabilité, le fait que

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