Sujet : L’État peut-il se passer de violence ?

Max Weber dit que l'état est « une entreprise politique à caractère institutionnel lorsque et tant que sa direction administrative revendique avec succès, dans l’application de ses règlements ». Pour lui , en quelques mots l’État se définit par la violence.
Nous pouvons voir que l’État et la violence nous entourent. L’État désigne une puissance publique qui n'est pas toujours distinguée de la société, de la nation, du gouvernement, de la fonction publique, de l'administration. L’État est plus particulièrement une forme d'organisation politique et juridique d'une société. Deux conditions sont nécessaire à la conception de l’État : il doit être différencié des individus qui exercent le pouvoir ; il doit l'être aussi de la société civile, qui le dirige et qu'il dirige à la fois. Il faut savoir aussi que la violence est une force exercée par une personne ou un groupe de personnes pour soumettre, contraindre quelqu'un ou pour obtenir quelque chose. Nous pouvons admettre que l’État se serre de la violence pour exercer son pouvoir, en effet l’État ne risque-t-il pas d'abuser de son pouvoir ? Concevoir un état sans violence serait tenir compte de la réalité ? La violence est-il nécessaire à l'état ? C'est pourquoi nous essayerons de découvrir si l’État peut agir sans violence ou si au contraire elle est indispensable.
Ainsi, nous verrons tout d'abord que l’État peut durement agir sans violence. Puis nous analyserons le fait que l’État peut tout de même quelque fois réussir à agir normalement et sans