La présence du catharisme dans l’œuvre de Racine est manifestement remarquable. Premièrement l’épuration des émotions à travers la pièce se fait d’un point de vue psychologique, en effet l’étude des actes 6 et 7 permet l’observation de la dramaturgie dont l’auteure fait preuve. Cette dernière permet aux spectateurs de vivre d’intenses émotions qui aurai pu être refoulée dans leurs psychique le plus profond. Le regret et le désir de pardon qui s’y rattachent le plus souvent, sont des émotions qui détiennent une place importantes dans le psychisme du spectateur et de l’humain en général. «Cher ami, si mon père un jour désabusé, Plaint le malheur d'un fils faussement accusé, Pour apaiser mon sang et mon ombre plaintive, Dis−lui qu'avec douceur il traite sa captive, Qu’il lui rende..."» Dans la citation précédente on remarque la présence d’un euphémisme, soit on pourrait être porté à croire que Hyppolyte ne condamne pas monumentalement l’erreur de son père de par le fait qu’il y a atténuation. En effet il réfère a sa mort comme étant un "malheur". Cet euphémisme ainsi que ce passage captif l’émotion du lecteur de par le fait qu’elle contient une lueur d’espoir, soit une possibilité de pardon face au regret que pourrait exprimer Thésée. Cette scène vient donc calmer le spectateur dans son psychisme, soit en cherchant ses émotions profondes ou refoulées. Ensuite dans le 7eme acte Racine semble attiser l’identification émotionnelle du spectateur à son personnage Thésée en faisant ressortir une émotion souvent éprouvé, soit le désir de fuir face à des évènements douloureux. Laissez−moi, loin de vous, et loin de ce rivage, De mon fils déchiré fuir la sanglante image. En effet dans la citation précédemment mentionnée on remarque la présence d’un pléonasme soir l’ajout d’un groupe de mots qui permette la mise en emphase de la grande distance que Thésée souhaite mettre entre lui et la que lui apporte la vision d’Hyppolyte mort. L’effet de catharisme psychologique se fait