philo

631 mots 3 pages
Être seul, c'est bien sûr être sans les autres ,isolé,sans aide,sans secours,sans compagnie.Etat d’une personne seule,retirée du monde.
Mais la solitude peut revêtir des formes très diverses :
Il y a d'abord la solitude volontaire et temporaire de celui qui s'isole quelques minutes, voire quelques heures mais en vivant ordinairement avec les autres
Il y a ensuite la solitude toujours volontaire mais durable de l'ermite qui s'isole pour de nombreuses années

Il y a la solitude involontaire de Robinson qui, à la suite d'un naufrage, se retrouve sur une île déserte pendant 20 années mais après avoir connu l'éducation que procure une existence sociale
Il y a la solitude involontaire de l'enfant sauvage qui commence dès la petite enfance
Enfin, pourquoi ne pas envisager aussi ce cas très particulier de solitude qu'est l'autisme quand l'individu se trouve isolé des autres dans la forteresse que crée la maladie mentale ?
Qu'est-ce, maintenant, qu'être soi-même ? L'expression est paradoxale. Puis-je être autre chose que moi-même ? Etre soi-même, c'est d'abord être son être propre, authentique, pensant et agissant librement et non comme les autres. Être soi-même, c'est être le sujet de ses pensées et actions et non en train de copier, d'imiter autrui.

Dans l'aliénation mentale, par exemple, le fou n'est plus lui-même. Mais on peut aussi parler de l'aliénation sociale, du conformisme qui fait que chacun perd son authenticité dans le nivellement social. Les passions aussi peuvent être aliénantes. Ne dit-on pas de l'homme en colère qu'il est "hors de lui" et celui-ci s'excuse après coup : "je n'étais plus moi-même, je ne savais plus ce que je faisais". Être soi-même, c'est donc aussi se dominer, se maîtriser.

"faut-il"? Le verbe falloir a deux sens en français. Il peut signifier "être nécessaire" (est-il nécessaire d'être seul pour être soi-même ?) ou "être de mon devoir de" (est-il de mon devoir d'être seul pour être moi-même ?).

La question posée est donc de savoir si

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