Philo

397 mots 2 pages
Résumé: Il existe ici un paradoxe : l'activité de penser, qui inclut toute activité intellectuelle et qui est propre à l'homme en ceci qu'elle nous différencie de l'animal qui lui vit uniquement par instinct, serait opposée au concept de bonheur c'est-à-dire de plaisir durable. Il s'agit ici de savoir s'il est nécessaire de s'empêcher de penser pour parvenir à être heureux. Il peut paraître évident que penser en toute circonstance peut nuire au bonheur en empêchant son accomplissement par l'exercice continu de la pensée. Cependant, il semble difficile et même impossible de vivre sans penser ce qui conduirait à vivre comme des « imbéciles heureux » et à renoncer en quelque sorte à notre humanité.

1. L'activité de penser peut compromettre le bonheur par l'impossibilité de se distraire l'esprit, de cacher la réalité, en se projetant dans le passé et le futur

2. S'empêcher de penser aurait pour conséquence l'inconscience et la déshumanisation qui nous feraient vivre dans un bonheur artificiel.

3. Pensée et bonheur sont conciliables, la pensée pouvant conduire au bonheur même si celui-ci n'est pas forcement le but de l'existence

Extrait du document: La première réponse qui me vient à l'esprit est que penser sans cesse peut empêcher d'atteindre le bonheur car la pensée inclut la concentration et la réflexion et ainsi empêche la distraction et peu compromettre à plus long terme le bonheur. Ainsi comment parvenir à être heureux après la mort d'un proche si en pensant sans arrêt à ce décès nous ne pouvons divertir la pensée et avons toujours en tête ce fait. Mais se distraire l'esprit pour espérer atteindre le bonheur est-ce la bonne solution ? Ne serait-ce pas se berner soi-même, ce qui au final aura un effet néfaste sur la personne ? Si nous prenons le même exemple du décès, une personne préférant ne pas penser et se distraire l'esprit pour ne pas souffrir de la mort du proche ne fera pas son deuil et au final sera vraisemblablement

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