Philo3
J'ai lu votre chronique « L'apocalypse, toujours » parue dans le Journal de Montréal en date du 30 avril 2015 et celle-ci m'a amené à réfléchir sur le sujet. Dans cette chronique, vous critiquez les commissions scolaires et les gens qui sont touchés par les compressions budgétaires de militer contre celles-ci. Le gouvernement demande aux commissions scolaires de couper dans leurs budgets sans couper dans les services offerts aux élèves, mais la CSDM croit qu'il est impossible de couper sans diminuer les services. Pour appuyer cette thèse, vous affirmez l'existence d'une firme comptable qui dit que c'est possible. Je ne suis pas d’accord avec la thèse que vous défendez, car ces gens ont raison de vouloir empêcher les coupures dans l'éducation. Dans le reste de cette lettre, je vais critiquer la rationalité de vos arguments présents dans votre chronique en avançant moimême des arguments rationnels.
Premièrement, vous dites que les gens de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) visent intentionnellement les enfants en envoyant une lettre aux parents pour les informer qu'ils seront dans l'obligation de réduire les services offerts aux élèves, pour que leurs parents paniquent et adhèrent à leur lutte contre le gouvernement libéral. En disant cela, vous faites un procès d'intention, c'est-à-dire que vous rejetez l'opinion et l'attitude des employés de la CSDM, qui se battent pour ne pas subir ces compressions budgétaires, en prétendant y découvrir une intention cachée qui est celle de faire adhérer les parents à leur bataille.
Deuxièmement, vous présentez tout au long de votre article des arguments qui caricaturent la position des travailleurs dans la fonction publique. Par exemple, lorsque vous avancez que dès qu'il y a menace de compression ou changement dans la façon de faire des employés du gouvernement, c'est tout de suite la catastrophe parce que ceux-ci s'imaginent que les patients s'empileront dans les corridors des hôpitaux, qu'il y aura