Philosophe des lumières, voltaire se bat contre les abus de pouvoirs d'où qu'ils viennent
Voltaire est né en 1694. A dix ans, il entre chez les Jésuites où il apprend le latin, le grec et la rhétorique. Il apprend à converser, à bien se tenir en société et à plaire. En parallèle, Voltaire commence à 12 ans à fréquenter la société libertine du Temple qui regroupait des nobles et des poètes connus pour leur esprit et leur amoralité. Le jeune garçon les distrait en plaisantant sans retenu sur la monarchie et la religion. On se rend compte que dès son plus jeune âge, Voltaire se moque du pouvoir, il tourne les monarques et les religieux au ridicule.
Voltaire est un déiste, il croit en l’existence d’un dieu mais il n’accepte pas de religion. Il rit des religions et, comme les hérétiques du Moyen Age, il confronte le catholicisme aux Evangiles. Il conçoit le christianisme comme simple, rationnelle presque humaniste, dénaturée par l’Eglise. Pour lui, l’Europe n’est pas le monde mais UN monde, il reprend la tradition humaniste et remet en cause les fondements sur lesquels se basaient l’Eglise. C’est un libertin d’esprit, c’est-à-dire qu’il remet en cause les dogmes, les opinions universellement établies, c’est un libre penseur, mais c’est aussi un libertin de mœurs, c’est-à-dire qu’il s’adonne aux plaisirs charnels avec une liberté qui dépasse les limites de la morale conventionnelle bourgeoise. Voltaire est aussi féministe, il se bat pour l’égalité entre l’homme et la femme. Dans « Femmes, soyez soumises à vos maris », Voltaire ironise sur le devoir de soumission de la femme. Il y a dans cette œuvre plusieurs scènes qui le prouvent bien, comme celle-ci où Mme la maréchale oppose l’homme à la femme (insérer un extrait). La liaison de Voltaire avec Emilie de Châtelet le persuade d’autant plus qu’une femme peut