Dès l'initiation de son œuvre, l'auteur César Dumarsais engage une comparaison entre le philosophe et « les autres hommes »grâce à un terme d'opposition: « au contraire » définissant ainsi les « autres hommes » sous diverses négations. En effet, la conjonction de coordination « ni » définie une mise en avant des défauts de ces hommes ordinaires. Cette différence soulignée est nettement accentuée par la capacité du philosophe à utiliser son raisonnement, cette idée est mise en relief par le parallélisme de construction de la phrase « la raison est à l'égard du philosophe ce que la grâce est à l'égard du chrétien » opposant alors « la raison et le philosophe » à « la grâce et au chrétien »; cette critique vise l'aveuglement et le manque de réflexion des chrétiens n'agissant qu'en fonction des règles dictées par la religion. La capacité du philosophe à raisonner est également traduire sous la métaphore de l'horloge: « c'est une horloge qui se monte, pour ainsi dire quelquefois elle-même »; celle-ci souligne ce mécanisme de réflexion, et d'auto-construction pouvant en découler, propre aux philosophes. Le sens de l'observation est aussi abordé dans cette œuvre lorsque César Dumarsais affirme que la vérité, le philosophe « se contente de la pouvoir démêler ou il peut l'apercevoir » car ce dernier examine chaque fait avant de procéder à son interprétation, laissant ainsi ressortir sa justesse de raisonnement. Ce dît raisonnement est aussi ressenti à travers l'acceptation, par le philosophe lui-même, de ses limites et de son humilité et accepte même le fait de ne pas savoir, acceptant le doute « c'est lorsqu'il n'a point de de motif pour juger, il sait demeurer indéterminé ». De plus, le philosophe est empli du sens de la mesure et ainsi de bon sens comme l'indique la phrase « évite les objets qui peuvent lui causer des sentiments qui ne conviennent ni au bien-être, ni à l'être raisonnable ».
Grâce à toute les expressions citées précédemment, nous concluons que le