Philosophie aides paix
Si l’on admet que la politique a pour but de rechercher les conditions d’une société vivable, et donc, en principe, les conditions de la paix, en prenant pour hypothèse que la paix est préférable à la guerre, on traite ici de la manière d’obtenir cette paix, c’est-à-dire la manière d’obtenir une vraie paix, et non pas une paix factice qui serait l’absence de guerre.
À partir du moment où la politique n’est que la guerre continuée, on peut considérer qu’il n’existe aucune paix nulle part, puisque tous les pays pratiquent la politique.
La guerre est partout, soit sous forme de violence directe, soit sous forme de violence indirecte, à savoir la politique.
Il étudie ici la monarchie à savoir le pouvoir d’un seul : il s’inscrit en faux contre une analyse hâtive de l’expérience qui semble montrer que ce système serait plus stable que la démocratie puisqu’il a perduré plus que les autres, mais cette paix se paie au prix de l’esclavage des citoyens, ce n’est donc pas une vraie paix.
Vous comprenez bien que ne dit pas oui celui qui ne peut pas dire non, c’est ce qu’a essayé d’expliquer Nietzsche dans le Zarathoustra avec la scène de l’âne qui semble dire oui : en réalité, il ne dit pas oui puisqu’il ne sait pas dire non, son oui est une fausse affirmation.
La paix payée au prix de l’esclavage des citoyens est une fausse paix : la vraie paix devrait pouvoir s’obtenir avec des citoyens libres et non contraints.
Il fait