Philosophie au moyen age
Il se propage en Asie mineure, Italie, jusqu’en Occident. Au début du 4ème siècle, l’empereur Constantin va se convertir et le christianisme deviendra la religion de l’empire romain. Il n’y a pas encore d’Eglise (de culte unifiée) et il y a de nombreuses querelles et hérésies (sectes qui croient en le même Dieu mais de façon différente). Le peuple se passionne pour ces querelles et en débat dans des conciles. L’empereur intervient fréquemment dans les débats, évolution a la fois théologique et politique.
En 476, chute de l’empire romain d’occident. Il reste plein de Dieu partout mais le christianisme va rester comme unique élément. Deux éléments : Eglise et aristocratie. Le monachisme est la mise en place de monastères et de moines et vouent leur vie à Dieu. L’évangélisation va se faire de plus en plus.
En 800, Carolus Magnus (Charlemagne) impose la foi chrétienne, fait le ri et impose une pratique unique, unifie la liturgie (organisation de la messe), et va reformer les moeurces du clergé. On va empêcher les prêtres de se marier. En tant que chef temporel, il s’impose come chef spirituel en nommant les abbayes.
En parallèle, la culture antique ne survit que très peu mais va peu a peu revenir sous les carolingiens (Charlemagne et descendants). On va reprendre des auteurs classiques mais l’objectif est uniquement religieux. C’est le style et la forme et non pour le contenu qu’ils s’intéressent.
On peut en déduire que la philosophie dans ce monde christianisée va devoir s’adapter pour survivre. Les pères de l’Eglise vont tenter d’adapter la philosophie à la religion.
2. La foi monothéiste et la philosophie
Caractéristiques :
i. C’est une religion révélée (christianisme=révélée par le christ ; judaïsme=prophète ; islam=prophètes + Mahomet). Révéler est important car en opposition à la raison, a l’observation, a l’expérience… ii. Religion du salut, c’est-a-dire qu’on vit dans l’attente