Philosophie de l'optimisme
Une personne optimiste a tendance à voir « le bon côté des choses », à penser du bien des gens, à considérer que des événements, même fâcheux, prendront quoi qu’il arrive une tournure positive en fin de compte dans la mesure où l'on trouve toujours une solution aux problèmes. L’optimisme est le contraire du pessimisme. L'optimisme est un sentiment positif en tant que moteur de l'initiative. Toutefois le suroptimisme (ou surconfiance) est un biais cognitif (et émotionnel) pouvant conduire à des prévisions hasardeuses, un excès de confiance et des comportements dangereux.
En psychologie et dans le domaine de la santé[modifier | modifier le code]
La psyché humaine inclut une appréciation plus ou moins optimiste de soi-même, d'autrui et de l'évolution du monde.
On parle dans ce domaine
d'optimisme dispositionnel2 ; d'optimisme irréaliste3, qui est un biais sociopsychologique parfois présenté comme un « non-pessimisme dispositionnel »4 ; d' optimisme comparatif5,6 qui semble très ancré dans la plupart des pays d’Amérique du Nord et d’Europe ; il s'agit d'une croyance individuelle très répandue faisant que la plupart des gens se considèrent moins exposés à la plupart des risques qu'autrui7,8.
Cette croyance peut être mesurée en demandant à des personnes d’évaluer leur propre risque de rencontrer un événement négatif en comparaison à celui d’autrui8.
Cette croyance peut avoir des effets négatifs, par exemple en termes de risques d'accident automobile où certains conducteurs s'estiment à tort meilleure que les autres pour éviter les accidents, même quand il ne respectent pas le code de la route en raison d'une évaluation fausse et irréaliste de leurs capacités (dans le sens d'une surestimation), est un facteur souvent en jeu dans les accidents routiers ou