L’origine de la philosophie, telle qu’on la connait aujourd’hui, a pris forme durant la période gréco-romaine. Les explications à propos de la création de l’homme, qui était jusqu’alors fondée sur la mythologie, ont pris un tournant considérable. En effet, c’est à ce moment que les philosophes ont commencé à se questionner et exposer publiquement des raisonnements basés sur un jugement approfondi. Sénèque était de ceux qui favorisaient la quête du bonheur à la science naturelle. Dans son œuvre intitulée La vie heureuse, il explique son idée d’une vie réussite et de la place qu’occupe les stimulations extérieures, telles que l’argent et les biens matériels. En ce qui me concerne, la vie heureuse se trouve dans le confort et non dans l’excès. La vraie valeur de la richesse se définit par les actions entreprises pour l’obtenir et parfois en laissant nos intuitions guider nos choix.

Tout d’abord, l’importance de l’argent, à l’époque de Sénèque, n’était pas aussi essentielle qu’aujourd’hui, autant socialement que psychologiquement. Nous vivons dans une société matérialiste qui prône l’aspect superficiel de la vie quotidienne. Cela nous oblige à être constamment stimulés par les médias qui nous incitent à penser que l’argent est synonyme de bonheur. Le coût de la vie est malheureusement très élevé et cela fait en sorte que l’acquisition de biens matériels devient compliquée et inaccessible. Les biens matériels ne doivent pas être la source de notre bonheur car celui-ci sera bref et superficiel. La théorie de Sénèque, par rapport à l’acquisition de richesse excessive, est directement liée au malheur et cela confirme mon opinion sur le fait que avoir trop de biens revient au même que de ne pas en avoir assez. Nous devons jouir des biens que nous avons et il faut arrêter de désirer toujours plus. L’aspect négatif de ce concept ne concerne pas le fait d’avoir des rêves et des projets mais plutôt de ne jamais être satisfait. La richesse est quelque chose de rare et de