Philosophie et éducation du citoyen
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Le véritable changement des mentalités n’est pas du tout là où nous croyons qu’il est. Il n’est pas dans le faire-voir de la techno-science. Il n’est pas donné une fois pour toute. Il n’assure rien pour l’avenir et ne promet rien. Il n’est pas la réalité. La Réalité n'est pas seulement une construction sociale, ni le consensus d'une collectivité, ni un accord intersubjectif. La relativisation de toutes les vérités est de la soupe que l’on sert aux cochons. Pour qu’ils restent des cochons. Je paraphrase le tire du livre de Gilles Châtelet sur la postmodernité Vivre comme des porcs, sous-titre : De l’incitation à l’envie et à l’ennui dans les démocraties de marché. Bon, « Être passé de la chair à canon à la chair à consensus et à la pâte à informer est certes un progrès », mais est-ce bien cela l’Homme ? Faut-il, avec Nietzsche et Francis Fukuyama parler de « dernier homme » ? Que penser quand « À ce populisme classique semble désormais se greffer un populisme yuppie - un techno-populisme - qui entend bien afficher sa postmodernité carnassière, prompte à repérer et à digérer le best-of des biens et services de la planètA cette vision de la postmodernité, de « l’évolution » des mentalités, s’oppose celle de la cosmodernité qui, elle, ne peut rien assurer et rien promettre… Sans l’homme. Sans nous. Mais par contre, elle aura à cœur de ne pas exciter les différences. Un dernier théorème poétique : « la future démocratie universelle aura une seule loi fondamentale : l'unité da< Les philosophes ont souvent préféré méditer sur l’âme et ses passions, faire des enquêtes sur l’entendement humain, ou encore critiquer la raison pure, plutôt que se pencher sur la réalité du corps et sur la finitude de la condition humaine....ns la diversité et la diversité par l'unité » ? ce n'était pas le cas pour Socrate mais depuis que les philosophes des lumières ont voulu changer le monde les philosophes contemporains ont renoncé a le transformer ,la sociéte de consommation les
pouvoirs