Philosophie : la conscience et l'inconscient
Chapitre 1 : La conscience, l’inconscient et le sujet (cf. manuel : p°20-23 et 36).
Introduction : La conscience comme sentiment et réflexion (cf. : texte de Camus p°19). 1) Objet de la réflexion : L’assurance d’exister.
Chacun d’entre nous est bien certain d’être en vie puisque nous éprouvons une série de sentiments qui nous informent sur l’état présent de notre individu et nous font sentir que nous sommes bien vivant. C’est ce sentiment qui définit d’abord la conscience et qui va susciter notre réflexion. Or, ce sentiment d’exister ne se manifeste pas d’ordinaire pour lui-même mais seulement à l’occasion d’autres sentiments qui nous semblent plus concrets ou plus réels. S’il ne fait pas de doute que nous existons, nous ignorons la plupart du temps pour quelle raison cette certitude s’impose à notre esprit.
Or, c’est bien parce que nous prenons conscience de nous-mêmes que nous pouvons aussi éprouver.
2) Problème en question : La première de nos certitudes.
Les sentiments ordinaires recouvrent d’habitude l’assurance d’exister et pourtant, nous ne pourrions éprouver aucun sentiment sans être certain d’être en vie. La conscience apparait d’abord comme un présupposé de la réflexion philosophique sur l’être humain. De fait, l’être humain ne se contente pas simplement d’éprouver des sentiments mais il cherche encore à l’exprimer.
Eprouver =/= exprimer.
Ce qu’il suppose bien qu’il en est pris conscience.
Si l’on cherche à dégager pour lui-même ce sentiment d’exister, on est livré à certaines situations exceptionnelles dans lesquelles ce sentiment se manifeste directement.
a) Paradoxe.
Il apparait que la conscience est à la fois un sentiment et une réflexion. Or, un sentiment se manifeste se manifeste de manière spontanée et subjectif. La réflexion, au contraire, implique un effort à travers lequel nous cherchons à mettre en relation les représentations qui nous permettent d’exprimer les rapports qui existent