Philosophie : la mort kierkegaard
Dans ce texte, KIERKEGAARD nous parle de la mort, en distinguant trois sortes de comportements face à la pensée de la mort, il distingue alors « l’homme charnel » qui s’adonne à tous les excès , tous les plaisirs de la vie, puis l’ « esprit plus profond » qui lui est dans une situation de désespoir, proie à l’inaction et enfin « le sérieux » qui quant à lui, voit la perspective de la mort donner un sens à sa vie, comme l’origine de son intérêt pour cette dernière.
KIERKEGAARD nous met donc face à un sujet que notre société a tendance à éviter, un sujet, qui pourtant, en sa connaissance, semble avoir un impact considérable sur nos vies.
Mais pourquoi l’ « homme charnel » décide-t-il de vivre sa vie dans l’excès ?
L’ « homme charnel » comme le nomme KIERKEGAARD, est décrit comme l’homme qui profite, mais de façon trop extrême à la vie, la pensée de la mort le projette dans une optique de vie sans limites. Cette perspective le pousse a s’adonné à tous les désirs, naturels, comme vains, L’ « homme charnel » pourrait alors être considéré comme un bon vivant, en proie à l’hédonisme, recherchant alors le plaisir sans penser aux conséquences, ayant cette recherche comme seul but. L’homme de la chair « brûle la chandelle par les deux bouts » en sachant qu’il va un jour faire face à la mort, il veut profiter de la vie. « Mangeons et buvons, car demain, nous mourrons » ici KIERKEGAARD nous illustre l’attitude de l’homme charnel, ce dernier conseille l’excès, sous prétexte que la mort nous attend, la mort est inéluctable, pour lui, la vie n’a pas de suite après la mort.
Pensant que la vie aura bel et bien un terme, l’homme charnel ne veut pas s’attarder sur des choses qui finalement ne lui serviront plus lorsqu’il sera mort, il ne ressent pas le désir de vivre sa vie sainement,