Philosophie : la religion et l'amour
Différentes attitudes à l'égard du divin : depuis le renie de ce dieu jusqu'à la reconnaissance d'un dieu.
Athéisme : position radicale. Elle ne se contente pas de dire qu'elle ne sait rien de Dieu mais aussi nie l'existence de Dieu. Sur quel fondement ? Les arguments :
-L'idée selon laquelle on est totalement étranger à l'idée d'un être transcendant. L'idée ne sent pas la présence de Dieu. Il voit plus ou moins clairement que cette transcendance relève de l'illusion (illudere = se moquer de). Ce n'est pas une illusion optique mais dans le sens : qui abuse l'esprit. Dans ce cas c'est une croyance généralement séduisante qui abuse l'esprit et qui repose sur le désir. Celui qui est athée voit dans la croyance le simple désir d'être sauvé, de donner un sens à ce qui à première vue n'en a pas. Les Hommes se font tous plus ou moins des illusions, ils prennent leur désir pour la réalité. Dans une perspective athée,
Freud (athéisme radical) : la religion est une illusion par excellence. Elle répond aux désirs fondamentaux de l'Homme : l'envie d'être sauvé, de répondre à toutes les incertitudes du hasard et donne à l'Homme ce qu'aucun objet temporel et observable ne peut donner.
-Celui qui est athée voit derrière la position qu'est la croyance le désir d'être satisfait, le désir de sortir de ce temps que tout emporte dans son chemin. Je désire du sens à la vie DONC je vais inventer quelque chose pour combler le vide MAIS je vais oublier que je l'ai inventé.
-Ce qui peut pousser un Homme à rejeter Dieu c'est le comportement de ceux qui disent servir Dieu face aux autres. Les athées s'aperçoivent que les croyants sont extrêment intolérants face à eux.
(Fanatisme : croyance pensant être un savoir)
Marcel Conche : parle de la souffrance des enfants : peut-elle rendre injustifiable l'existence de Dieu. Le mal qui s'abat, non pas sur quelqu'un qui a créé ce mal mais plutot sur quelqu'un d'innocent ("Le mal des enfants comme souffrance absolue")