Philosophie- la religion
→ Paradis
→ Salut
-relier aux autres (communauté religieuse « mère », « père », « frère » …)
Croyance: crédulité, crédit, créance.
→ ESPERANCE (espérer en Dieu)
Foi: fidélité, confiance, fiabilité.
Le religieux vit dans la confiance, l'espérance. Il aime Dieu plus que lui même
=/= superstition : le superstitieux craint, à peur, et est maladivement égocentrique (pense que l'univers lui envoie des signes)
Le superstitieux ne sert pas Dieu, il s'en sert. Il s'aime plus qu'il n'aime Dieu.
Cependant : il n'y a pas d'espérance sans crainte et inversement. Ainsi, il n'y a ni religion pure ni superstition pure.
Avoir la foi = tenir pour vrais des dogmes (énoncés indémontrables) (=/= savoir)
« Voilà ce que c'est la foi; Dieu sensible au cœur, non à la raison »_Pascal.
Est-il raisonnable de tenir pour vrais ces dogmes et, surtout, celui qui affirme l'existence de Dieu ?
Foi et raison: est-il raisonnable de croire en Dieu ? (Pascal)
1/ Le pari de Pascal.
Ce pari n'est pas une preuve de Dieu mais une vision raisonnable d'y croire. C'est un argument visant à convertir.
==> Mise: vie terrestre ( env. 80 ans)
Gain: paradis
Probabilité: ½ (existence de Dieu ou non)
→ GxP → infini x ½ = infini > 80 années misérables.
Le pari est infiniment avantageux, càd raisonnable.
Objection:
¤ L'objet du pari porte sur l'existence du gain, donc le pari n'est pas conforme à la logique du jeu.
¤ Je ne connais pas la valeur de ma mise (de ma vie) , donc le pari n'est pas conforme à la logique du jeu.
Réponse: ce jeu se joue qu'on le veuille ou non.
« Vous êtes embarqués, il faut parier »
« Mort soudaine, seule, à craindre » (urgence, car on ne sait pas quand on va mourir )
« S'il ne fallait rien faire que pour le certain, on ne devrait rien faire que pour la religion, car elle n'est pas certaine. Mais combien de chose fait-on pour l'incertain, les voyages sur mer, les batailles... »
Pas de conflit entre foi et raison. Il est