Philosophie: le beau et l'agréable kant
Ce texte-ci fait référence à la 3ème critique (Critique de la faculté de juger, Analytique du Beau). Dans cet extrait, Kant met en avant le fait que l’on confonde deux plans : le beau et l’agréable. En philosophie, l’agréable correspondant à la satisfaction du plaisir et le beau à une norme permettant le jugement esthétique ; ils ne sont parfois pas différenciés.
On retrouve deux grand axes majeurs dans ce texte qui est divisé en deux parties : de la ligne 1 à 13 on retrouve une explication de l’agréable qui serait un sentiment personnel et de la ligne 13 à 29 il s’agit du beau, qui lui serait un sentiment partagé ; selon le philosophe. Peut –on affirmer que l’expérience esthétique du beau est distincte de l’expérience hédoniste de l’agréable ?
Dans un premier temps, nous verrons comment Kant définit-il l’agréable, puis dans une seconde partie à quoi le beau fait référence pour l’auteur.
Ce qui intéresse Kant dans ce texte, c'est de décrire la spécificité de l'expérience esthétique. Et pour cela, il la distingue de quelque chose de beaucoup plus connu : l'expérience hédoniste, qui consiste à dire que telle ou telle expérience d'un objet est agréable ou non. Kant part du domaine esthétique, et de la question qui dirige tout le texte : quand je dis que quelque chose est beau, cela ne vaut-il que pour moi? A cela, Kant répond : "cela ne vaut que pour moi", cette phrase est parfaitement juste, mais pour ce qui concerne l'agréable, et non le beau, lesquels il ne faut pas confondre. L’agréable est une satisfaction pathologiquement conditionnée par un stimuli (besoin). Une connexion liant le sujet (qui peut être un