Philosophie : médecin de l'âme
En entrant dans les boutiques on peut découvrir de nombreux ouvrages qui traitent de la philosophie, mais sont-ils pour autant efficaces ? Au contraire de ce qu’on pourrait penser, la philosophie à ses faces cachées. Toutefois elle soigne l’âme, se nourrit de l’espoir et peut résoudre nos problèmes existentiels.
Les centres philosophiques sont nés dans les USA et en Europe simultanément. C’était l’endroit où l’on traitait le patient selon ses maux. On y essayait d’apprendre aux gens la façon de travailler sur soi, sur la représentation du monde ou les désirs pour mieux vivre [« pratiquer la bonne vie » Aristote, « délivrée de la peur de la mort » Epicure, « débarrassée du frein de la mauvaise foi » Sartre]. Mais on ne pouvait y guérir que les hommes en bonne santé psychique et non les cas avérés de maladies psychiques [dépression, névrose, psychose…].
Visant l’universel la philosophie rappelle à ceux qui souffrent qu’ils ne sont pas seuls et que leur mal est lié au faite d’être humain.
La philo thérapie est l’assimilation de la philosophie à la sagesse, comme relation apaisée au monde, aux autres et à soi, qui apportent les meilleurs remèdes contre le confort des habitudes et des préjugés. C’est un examen, des questions complexes qui risquent nous enfermer dans la solitude ou la misanthropie, l’arrogance ou le dogmatisme, dans ce genre de cas la philosophie se transforme en poison. En autre terme la philosophie est un « pharmakon[1] ».
En réalité tout est une question de dosage, la philosophie à trop grande dose risque de nous empoisonner. Pour éviter cela, elle doit être minidosé, et bien différencier entre l’illusion et la mièvrerie. Pourtant les philosophes ne donnent nul prescription, ni médicaments. Leurs méthodes sont plus conventionnelles et se tournent vers les soins par la parole… Le tout c’est de savoir s’en servir.
Pierre Hadot, philosophe moderne, essaye de nous éclaircir