LA CONSCIENCE I. Introduction:
La conscience, c’est le fait d’être présent à son savoir, c’est la perception de l’existence (savoir qu’on existe, qu’on est la). Montaigne dit a ce sujet: « le pire état de l’homme, c’est quand il perd la connaissance et gouvernements de soi ».
L’homme est définit comme étant une chose qui pense, un animal doté de raison, de conscience. Quand il perd sa conscience, il redevient un animal de nouveau.
Toutefois, l’homme n’est pas toujours conscient : il y a des choses qui échappent à sa conscience comme la respiration, la circulation sanguine, le passage des ondes, etc. (inconscient physiologique)

II. 1) Le cogito cartésien : * DESCARTES : « je pense donc je suis » => conscience directe, immédiate * Il a remis en question tout ce qu’il voit, tout ce qu’il sait. * Il a douté de l’existence des hommes, de son existence, de celle de Dieu. * C’est le doute métaphysique * Il a pu douter de tout sauf du doute, car le doute c’est penser. * C’est a partir du doute qu’il a pu formuler : « Cogito, ergo sum » ou « Je pense donc je suis ». * C’est alors qu’il a trouvé l’essence de l’homme, sa spécificité : la pensée.
(+ Gassendi)

* HUSSERL : je pense à quelque chose donc je suis => conscience indirecte, médiate * Pour lui, la pensée pure n’existe pas, et donc le cogito cartésien est incomplet a son avis. * Tout cogito implique nécessairement son cogitatum (objet à penser) * En d’autres termes, je pense à quelque chose donc je suis. * « Toute conscience est conscience de quelque chose » : toute conscience vise quelque chose * C’est l’intentionnalité : on peut viser tout objet comme on veut. * Cf. phénoménologie p.28

2) La conscience psychologique : * Une question fondamentale se pose : QUI SUIS-JE ? * Socrate reprend l’inscription écrite sur le temple des Delphes : « Connais-toi toi-même » : c’est la chose la plus difficile à connaitre. * L’homme est