PHILOSOPHIE - DISSERTATION

La conscience est une intuition. Il en existe deux sortes : la conscience psychique et la morale. C'est sur cette conscience morale que nous allons nous centrer davantage. Celle-ci correspond à la capacité de juger ses propres actes selon une certaine idée du bien ou du mal. Cela dépend alors de la culture et de la société dans laquelle on vit. Avoir conscience de soi, c'est se sentir un individu distinct mais aussi cerner sous tous les angles cet individu, autrement dit avoir une totale connaissance envers soi. L'Homme est un être unique à part entière, possédant une identité propre. Il se diffère des animaux par sa conscience, ce qui lui permet de raisonner, d'être maître de ses faits et gestes, de ses actes, mais aussi de lui-même ce qui n'est pas le cas chez les autres espèces animales qui fonctionnent uniquement par instinct. Sartre définit la conscience comme un outil pour vivre : «c'est grâce à elle que je me rappelle, que j'anticipe et que je pense.»
Cependant, chaque individu pense avoir pleinement connaissance de son identité et est conscient d'avoir une identité qui lui est propre, autrement dit de ce que l'on a en commun avec autrui : une date de naissance, un nom, une appartenance à une famille ; mais aussi ce qui nous distingue de lui : notre identité personnelle. Mais cette connaissance totale de soi est en réalité impossible. On se connaît dans les limites des actes que nous avons pu accomplir et tant que nous n'avons pas été confronté a une situation, nous ne pouvons pas savoir quelle sera notre perception et notre réaction face à cette situation. Notre connaissance de soi a donc ses limites et il nous arrive en effet de douter de nous-même, de nos préférences, nos goûts, nos désirs mais aussi de nos envies. Lorsque cela arrive, nous réalisons alors que cette conscience que l'on a de soi est loin d'être totale. Nous doutons alors de tout et une réflexion sur soi est désormais nécessaire. Le sujet à traiter met en