« Suis-je le mieux placé pour me connaître ? »

« Je pense donc je suis »
DESCARTES (le cogito ergo sum)

La connaissance de soi-même traduit l’activité par laquelle l’homme prend acte des données de l’expérience et cherche à comprendre ou à les expliquer. La connaissance de soi est mis en évidence grâce à l’évolution de ce que nous sommes puis, à l’évolution du monde extérieur. Cette connaissance de soi est souvent considérée comme objective car elle est impossible à acquérir par soi-même. Ce qui fait notre identité c’est notre conscience.

Dans un premier temps, la connaissance de soi est jugée personnelle. Mon premier constat est de vivre, d’exister et le plus souvent comme « moi » comme sujet pensant car je suis auprès de moi-même. L’être vivant est le seul capable de s’exprimer à la première personne « je », d’apporter son propre jugement sur lui-même. Notre identité est basée avant tout sur notre conscience. Tout être possède sa propre conscience ce qui sous-entend une pensée unique. Selon Descartes : « Il est possible de douter de tout, même de l’existence de notre corps et du monde autour de nous, sauf l’existence de notre pensée, de notre « je » ce qui montre que nous maîtrisons réellement la connaissance de nous-même et que nous ne la mettons que rarement en doute. De plus, je suis véritablement le seul observateur de ma vie puisque je suis le seul à vivre tous mes faits et gestes au quotidien. En tant qu’être conscient, j’ai le privilège de savoir qui je suis, ce que je suis. On bénéficie d’une place importante le fait d’être « moi » le sujet principal, donc on sait tout de soi. Je suis le seul à pouvoir connaître mes pensées, mes goûts, mais aussi à sonder ma mémoire. Nulle autre personne que moi ne peut savoir à quoi je pense ou encore quels sont mes désirs. Ma façon de penser, de réagir, mon comportement dépendent de ma propre expérience. La connaissance de soi peut-être mis évidence par notre introspection