Philosophie

315 mots 2 pages
La connaissance scientifique peut-elle avoir des limites ?
Il importe tout d’abord d’admettre que la question posée n’est guère compréhensible en raison des ambiguïtés qui portent sur chacun des termes significatifs qui la composent.

Qu’est-ce qu’une connaissance ? Sous-entendu, si toute connaissance est la connaissance d’une vérité, que faut-il entendre par vérité ?
Qu’est-ce qu’une science ? Poser cette question revient-il à se demander ce qu’est la science ?
Enfin qu’est-ce qu’une limite ?
Plutôt que de découper ainsi la question pour tenter ensuite d’en recoller les morceaux, je tenterai de trouver des éléments de réponse au sein même du corpus scientifique. Pour y découvrir non seulement le cadre de la question mais aussi trois résultats essentiels de la science contemporaine qui montreront que si la question des limites de la connaissance scientifique est une question déjà ancienne – traitée en particulier par la Critique de la raison pure d’Emmanuel Kant (1781-1787) – elle peut et doit être reposée, et repensée à nouveaux frais, à partir :

du théorème de Brillouin (1959), du principe d’incertitude de Heisenberg (1927), du théorème de Gödel (1931).
C’est Ivan Illich qui dans l’introduction de La convivialité à propos de la surproduction des biens comme des services fait remarquer que « nous voici confrontés à un éventail de limites à la croissance des services d’une société : comme dans le cas des biens, ces limites sont inhérentes au processus de croissance et donc inexorables » [1]. Ce que je retiens c’est l’idée que des limites, quand elles sont « inhérentes », sont « inexorables » ; autrement dit, ne pourraient être franchies que des limites externes à un domaine, c’est-à-dire des limites imposées à un système par un autre système. Mais quand les limites sont « inhérentes » ou intrinsèques (et non pas extrinsèques) alors il sera inutile d’espérer les dépasser et c’est donc à l’intérieur de ces limites que la vie du système [2] pourra se

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