Philosophie

769 mots 4 pages
Introduction
Sans doute un enfant peut-il, à partir d'un certain âge répondre spontanément à la question "Qui suis-je?" (en fait suscitée par un "Qui es tu?") : il énumère ses nom et prénom, ceux de ses parents, la liste de ses frères et soeurs, il peut même mentionner son adresse, ou décrire rapidement l'habitation familiale... Mais il est innocent: il ne perçoit pas encore la complexité de son "je", et se contente d'un repérage en quelque sorte extérieur, par des indices objectifs. Pour un adulte, et plus encore un philosophe, la réponse à cette question est autrement complexe - d'autant plus si l'on attend qu'elle soit "exacte".

Chaque individu a le pouvoir de dire « je ». Cela implique qu'il est doté d'une conscience de lui-même, de sa particularité et de sa singularité. Et si un individu veut saisir et connaître son identité personnelle, il se rend alors compte qu'elle est problématique. En effet, la notion d'identité personnelle sous entend que l'on reste la même personne tout au long de sa vie et cela malgré les modifications que le temps et les circonstances ont apporté. Ainsi, vouloir trouver une réponse exacte d'une notion aussi complexe que l'identité met en place des contradictions et des problèmes : comment prouver qu'on ne change pas et ceci de manière certaine et l'identité n'admet-elle qu'une seule définition ? C'est pourquoi, on peut se demander comment peut-on être capable de définir et de connaître son identité personnelle de manière incontestable et durable ?

I. Comment peut-on essayer de se connaître et à quels problèmes sommes nous alors confrontés ?
II. Est-il possible de se définir et ainsi de dire qui nous sommes ?
III. Le « je » que nous utilisons n'est -il pas illusoire, une invention de chacun ?

Lorsque l’on pose la question « qui suis-je ? », on espère, à travers la réponse, obtenir des informations qui vont me permettre de me connaître. Me connaître, connaître quelqu’un en général, c’est d’abord être bien informé sur la

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