philosophie
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Le mot liberté désigne proprement l’absence d’opposition. Souvent, on l'assimile à la possibilité de faire tout ce qu'on veut sans limites, qu'elles soient naturelles ou conventionnelles. Elle prend la forme d'une valeur car n'est jamais définitivement assurée, en effet, elle doit sans cesse être conquise. Mais la réalité dans laquelle nous vivons nous empêche-elle de toucher du doigt cette liberté désirée de tout temps par l’être humain ? Nous définirons ici la liberté comme la possibilité de faire tout ce qu'on a la puissance physique et mentale de faire ; ainsi une homme ne pourra guère éprouver sa liberté s'il a l'intime sensation d'être totalement soumis à son corps, et donc à ses peurs et ses souffrances. La liberté, comme la jeunesse et la santé, n'est qu'un bien négatif : c'est lorsque j'en suis privé que je comprends, par la réflexion, que j'étais libre. La conscience est donc nécessaire à la liberté, elle affranchit l'homme d'un monde déjà déterminé et permet à l'homme de refuser, accepter ou transformer les choses. La liberté n'est donc pas la possibilité de tout faire, puisqu'il existe toujours des contraintes et des déterminismes naturels. Nous pouvons malgré tout y opposer l'action autonome de l'homme: la maladie est une réalité naturelle, mais l'homme se protège afin de l'éviter. Un être humain sera considéré comme libre s'il n'est pas enfermé ou enchaîné. Pourtant, il est évident qu'il n'a pas la possibilité de tout faire : il ne peut pas devenir démiurge ou défier la gravité. De même, un homme ne voit pas sa liberté réduite s'il est dans l'impossibilité de comprendre un texte philosophique : il s'agira alors d'un problème de puissance plutôt que de liberté. La réalité ( propre à chacun) peut donc condamner l’être humain malgré le fait que celui ci, n'en ayant pas conscience, n'y voit pas une quelconque restriction de la liberté qui lui est propre.