Léa BENAIM Jeudi 9 octobre 2014
TES1
PHILOSOPHIE DEVOIR N°1

L’exigence de la vérité est-elle compatible avec le souci d’être tolérant ?

La vérité se définit traditionnellement comme l’adéquation entre le réel et le discours, le réel correspond souvent à la vérité, à la réalité, mais cela seulement si la vérité existe. Car d’après le relativisme, il n’y a pas de discours supérieur à tous les autres, tous les discours sont équivalents et donc la vérité n’existe pas. Si il n’y a pas de réalité partagée, il n’y a pas de vérité. L’exigence de la vérité s’inscrit dans le registre de l’objectivité, elle indique l’idéal du juge par exemple (un procès doit représenter la manifestation de la vérité). L’exigence de la vérité née quand on réussit à séparer l’opinion personnelle de la science. La vérité est dans un souci d’objectivité, elle ne tient pas compte des susceptibilités et impose donc à chacun de reconnaître son erreur. Elle exige l’humilité, que la tolérance implique, par le souci de ne pas blesser et de donner raison à tous, car d’après la tolérance, toutes les opinions se valent, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise opinion, il y en a seulement des différentes, la tolérance évite le conflit et met tout le monde d’accord.
La vérité, par définition, dit ce qui est, sans tenir compte de ce qui nous arrange, elle dit le réel dans sa nudité objective, au contraire de la tolérance qui s’accommode aux différentes manières que chacun a de voir le réel, sans déterminer qui a raison et qui a tord. La tolérance se définit comme une indulgence, une condescendance à l’égard de l’erreur c’est à dire face à l’attitude passive, elle est liée au phénomène de sincérité, ce qui est intolérable est de déclarer quelqu’un qui ne pense pas comme nous, qu’il est dans l’erreur.
Mais le jugement objectif n’est-il pas intolérant par nature ? Si on veut dire