Philosophie

1290 mots 6 pages
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Introduction
Qu’est-ce que le devoir ? Pour la majorité des personnes, ce mot est synonyme de contrainte. Il désigne donc l’action sur notre volonté d’un commandement auquel nous obéissons de mauvais gré. Dans le meilleur des cas, il semble être l’expression d’exigences que nous peinons à réaliser complètement et définitivement. Or Kierkegaard entend montrer que ces conceptions sont erronées, et que ces erreurs ont pour conséquence de nous faire mal vivre. Le devoir est, en vérité, l’expression de notre « nature la plus intime ». Cette thèse a de quoi surprendre car elle sous-entend que remplir ses obligations permet de manifester ce que l’on est vraiment, et donc de s’épanouir. Comment peut-il soutenir cela ? L’épanouissement de soi n’est-il pas plutôt dans la satisfaction de nos multiples désirs ?

1. La vraie définition du devoir
A. Une erreur courante
Kierkegaard commence sa réflexion en indiquant que la notion de devoir est généralement mal comprise. Cette erreur est due à un manque d’attention au sens du mot lui-même. L’opinion juge trop vite. Elle assimile le devoir à
« quelque chose d’extérieur ». Kierkegaard désigne par cette expression ce qu’il est convenu d’appeler une contrainte. Est contraignant un commandement venant d’une autorité dont nous ne reconnaissons pas la légitimité.
Dans Du contrat social, Rousseau l’illustre par l’exemple d’un brigand me menaçant d’un pistolet pour obtenir ma bourse. Il est clair que je lui obéirai par prudence ou par nécessité, mais non parce que j’estime que sa demande est justifiée. Ce n’est donc pas un devoir de céder, même si un calcul de mon intérêt me conseille ce choix. Un acte contraint ne vient pas vraiment de moi, il m’est imposé par ces circonstances extérieures. Ce point est capital car il conditionne toute la suite des erreurs commises au sujet du sens de l’éthique.
B. Le devoir est expression de soi
Nous

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