Philosophie

1282 mots 6 pages
Dans ce texte tiré d'Emile et de l'éducation, Rousseau aborde le thème de la conscience morale. Son argumentation vise à répondre aux questions suivantes : quelle est la nature et l'origine de la conscience morale ? Est-elle innée, inscrite en nous de façon congénitale ? Comment comprendre que « cette voix intérieure » soit si souvent brouillée et occultée chez l'Homme ? A ces questions, Rousseau répond par la formulation suivante : la conscience est un « instinct divin ». Cette formule paradoxale permet de souligner la spécificité humaine : la conscience est constitutive de la nature humaine - mais, de par sa dimension divine, elle inscrit cette « nature » humaine dans une perspective métaphysique, c'est-à-dire, étymologiquement, « surnaturelle ». L'argumentation de l'auteur s'articule ici en deux étapes principales : dans une première partie, de la ligne 1 à 11, Rousseau insiste sur le caractère innée, congénital et divin de la conscience morale ; son argumentation s'inscrit dans une perspective ontologique et métaphysique ; dans une deuxième et dernière partie (de la ligne 12 à la fin du texte) il souligne les méfaits des idéologies sociales qui brouillent, occultent cette voix intérieure originelle (...)

4- Il est donc au fond des âmes...
Le "donc" indique que l’idée qui va être exposée est bien conclue de ce qui précède, même si, comme on vient de le voir, il faut se livrer à une analyse assez fine de ce qui précède pour le comprendre.
Rousseau appelle conscience un principe inné de justice et de vertu. Pour lui donc, la conscience n’est que morale : la conscience c’est ce qui dans l’âme sait ce qui est juste et vertueux. L’âme, c’est la totalité de l’esprit, de la vie de l’esprit, la conscience, c’est ce qui dans cette totalité concerne les principes moraux. Nous savons, de manière innée, ce qui est juste et ce qui est vertueux.
Donc, sans avoir à l’apprendre, du simple fait d’avoir une âme, on a aussi une conscience, c’est-à-dire la connaissance innée

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