Phylo

494 mots 2 pages
La notion de conscience a toujours interessé la philosophie, car elle est plus ou moins présente dans sa définition même : ainsi, pour Socrate, la philosophie est une entreprise qui nous enjoint à prendre conscience de nos préjugés, et par là, à pouvoir mieux nous connaître, nous et le monde qui nous entoure. Philosopher, c’est prendre conscience de .. afin de se rendre maître de soi.
Nous allons voir que la philosophie attache un sens spécifique à la notion de conscience, qui va bien au-delà de la conscience "critique" découverte par Socrate, et cela, à partir de Descartes.
Mais avant d’y venir, abordons quelques exemples.
1. "j’ai pris conscience de cela en vieillissant"
2. "la conscience est ce qui doit diriger nos actions"
3. "sa conscience lui interdit d’agir de cette façon"
4. "il est totalement inconscient du danger"
5. "l’inconscient est ce qui détermine nos actions" I- Les propositions (1) et (4) emploient le mot "conscience" au sens d’"avoir conscience de", ou de "prendre conscience". Avoir conscience, c’est le plus souvent être capable de déterminer les conséquences de certains actes ou comportements. Ce qui importe, c’est la notion de capacité à faire quelque chose.
Précisions : Cf. étymologie = "cum-scientia", "accompagné de savoir" : être conscient, c’est agir, sentir, ou penser, et savoir qu’on agit, sent, ou pense.
En fait il y a plusieurs niveaux de conscience : il y a la conscience immédiate, la conscience réfléchie, et la conscience morale, qu’on peut ranger dans la conscience réfléchie (en tant qu’elle semble présupposer nécessairement son émergence).
1) La conscience immédiate : ce qui accompagne tous nos actes, nos perceptions, etc (sorte de présence du monde, à laquelle nous faisons attention : nous ne sommes alors pas "immergés" dans le monde, confondus avec) Ici l’exemple serait : percevoir un objet; se rendre compte qu’un objet est devant nous; et même, c’est ici qu’on rangerait "il a perdu conscience" (ie : il n’est plus

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