Phèdre sombre psycologiquement
256 mots
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Le personnage principal, Phèdre, sombre psychologiquement. Malgré les liens d’union de Phèdre et de Thésée, l’amour que Phèdre a pour Hippolyte la rend maussade. Ainsi, lorsque Phèdre parle de son amour envers Hippolyte. Elle a honte et ne veut pas le mentionner. Elle annonce son hésitation dès le début de sa réplique : «J’aime… À ce nom fatal, je tremble, je frisonne. /J’aime…» (v.261-262). Les points de suspension après les « j’aime » provoquent une hésitation de la part du personnage principal à dire le nom d’Hippolyte. L’utilisation des mots « nom fatal » à la place de dire Hippolyte, montre le mal que Phèdre a face à l’amour d’Hippolyte puisque ces mots signifient quelque chose qui entraîne des conséquences désastreuses ou qui entraîne la mort. On voit encore plus le côté sombre de Phèdre par le fait qu’elle veut mourir. En effet, dans l’extrait : « Je voulais en mourant prendre soin de ma gloire, /et dérober au jour une flamme si noire » (v. 309-310) Elle dit qu’elle veut mourir grandiose, triomphante. Le fait qu’elle aime Hippolyte et qu’elle est encore mariée à Thésée, n’est pas un exploit, mais bien une mesquinerie. Donc, elle veut mourir puisque sa vie, pour l’instant, n’est pas glorieuse. Aussi, l’oxymore « flamme si noire » indique le contraste entre le clair (flamme) et l’obscur (noire). Le clair faisant référence à la vie et l’obscure faisant référence à la mort, indiquent le désir de mourir de Phèdre. Bref, l’amour impossible de Phèdre et son côté suicidaire montrent bien la déplorable situation psychologique de Phèdre.
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