Textes.

- T'es désolé ? Tu veux savoir ce que je ressentais quand je la voyais dans tes bras, cette fille ?
- Euh... de la jalousie ? Excuse-moi de t'avoir fait souffrir.
- De la jalousie ? Non, bien pire. Plus destructeur encore. J'ai d'abord repensé à ce qu'on avait vécu tous les deux. Du début jusqu'à la fin. Nos longues conversations où l'on a appris à se connaître, et tes petites attentions pour moi
. Chacun de tes gestes, chacune de tes phrases. Ceux qui à vouloir nous séparer, nous ont rapprochés. Ton regard aussi lumineux qu'un étoile posé sur moi, ton sourire. Tes cadeaux, et le câlin que je t'ai refusé parce que je n'étais pas sûre de mes sentiments. Notre chanson aussi, je connais encore les paroles sur le bout des doigts. Et autant de fois où je l'écoute, c'est toujours autant de fois où je frisonne. Je me souviens de ce moment qu'on a passé tous les deux dans le métro bondé, pourtant je ne voyais que toi. Ta voix était la seule que j'entendais, sur laquelle je vibrais. C'est à cet instant que j'ai été convaincue de ta sincérité. Tes messages le soir, mon prénom écrit au feutre sur tes mains, sur tes bras. Qu'est-ce que c'était puéril, mais tellement mignon. Regardes jusqu'où l'amour pousse la bêtise. Tout le monde au courant. Le couple du moment, le plus beau, le plus inattendu. Un jour, tu as senti dans ma voix que les sentiments que tu me portais étaient devenus réciproques. Je n'ai toujours pas compris comment tu avais fait. C'était sûrement parce que tu me connaissais par coeur. J'me rappelle aussi, de tous les moments où tu t'es confié à moi, parce que ta vie n'était pas toute rose. D'ailleurs, tu me répétais que grâce à moi, tu tenais le coup. Et puis, toutes ces après-midi avec tes amis. Tu n'avais pas hésité à me présenter à eux fièrement. Il paraît que tu leur parlait beaucoup de moi ! Mais j'ai pas les mots pour tout décrire. Tu te souviens de tout ça ? Tu vois, quand j'ai vu cette fille dans tes bras, je me suis demandée comment on